Tout ce que vous avez besoin de savoir sur le bonus-malus

Le système de bonus/malus permet de calculer le montant de votre cotisation annuelle d'assurance auto en fonction du nombre d’accidents survenus au cours des années précédentes.

Un système qui incite les conducteurs à rouler prudemment

Lorsque vous vous assurez pour la première fois, le montant de votre cotisation est calculé au taux plein, sans bonus ni malus, en fonction des tarifs de votre assureur. C’est la cotisation de référence. Par la suite, et tant que vous n'avez pas d'accident, vous bénéficiez année après année d’une réduction croissante de votre cotisation, suivant un coefficient qu'on appelle le "bonus".

En revanche, le montant de votre cotisation peut repartir à la hausse si vous avez un ou plusieurs accidents ; vous perdez alors tout ou partie de la réduction dont vous bénéficiiez jusque-là. Il s'agit du "malus".

Des économies qui varient en fonction de votre responsabilité au volant

Au départ, votre coefficient est de 1 et vous devez donc payer la cotisation de référence en totalité. Puis, le coefficient est réduit chaque année de 5% par rapport à l’année précédente, jusqu'à atteindre la valeur de 0,50. C'est le bonus maximal, obtenu après 13 ans sans accident, et permettant donc d'économiser 50% de la cotisation de référence.

Pour calculer un malus, c’est simple : à chaque accident dont vous êtes responsable, votre coefficient repart à la hausse avec pour conséquence une majoration de la cotisation de l'année suivante : +25% si vous êtes totalement responsable, +12,5% si vous n'êtes que partiellement responsable.

Au bout de trois ans au bonus maximum, un premier accident responsable n'entraînera pas de malus. Ce n'est qu'après un deuxième accident dans les trois années qui suivent qu'un malus d’assurance vous sera appliqué. Celui-ci, plafonné à 3,5 (soit une majoration de 350% de la cotisation de référence), disparaît toutefois après deux années consécutives sans accident.

Être responsable c'est aussi respecter l'environnement

Si le respect du code de la route est primordial, il existe enfin un bonus-malus écologique applicable depuis janvier 2008 et qui ne concerne que les voitures neuves dans un soucis de respect de l'environnement. Il s'agit en fait d'une prime de l'État versée lors de la première immatriculation française d'un véhicule particulier neuf, émettant moins de 125g de CO2/km. Avec une valeur de base à 100 euros, ce bonus écologique peut monter jusqu'à 5000 euros pour les véhicules les plus propres (électriques notamment). À l'inverse, les véhicules les plus polluants se voient taxés d'un malus écologique compris entre 200 et 3600 euros selon le niveau des émissions de CO2.